Garder la tête froide au moment de donner un préavis

Publié le : 16 mars 20216 mins de lecture

Certains employés l’obtiennent après des décennies de courbettes pour leur entreprise bien-aimée. L’avis de résiliation se trouve dans la boîte aux lettres. Que faisons-nous maintenant ? Le temps des craintes existentielles commence, accompagné d’une déception et d’une incertitude considérables. Cependant, surtout dans cette phase difficile de la vie, il vaut la peine d’agir comme prévu, de garder la tête froide et de s’atteler à certaines tâches importantes, étape par étape.

Étape 1 : réagissez rapidement !

S’il existe un léger doute sur la légalité de la résiliation, il faut réagir rapidement. Il y a un délai de préavis de trois semaines. Pendant cette période, il est possible d’intenter une action en protection contre le licenciement. Celui qui laisse passer ce délai a officiellement accepté le licenciement. C’est ce que dit la loi sur la protection des licenciements.

Étape 2 : vérifiez si la résiliation est formellement en règle !

Certains employeurs commettent des erreurs formelles lorsqu’ils veulent se débarrasser d’un employé. En tant que personne concernée, vous devez découvrir ces erreurs, et vous pouvez ainsi améliorer considérablement votre position de négociation ou même rendre le licenciement inefficace. Si, par exemple, le préavis de licenciement n’est pas donné par écrit mais seulement oralement, l’employeur a toujours de mauvaises cartes en main au tribunal. Surtout si la personne licenciée réussit également à trouver des témoins pour ce processus. Les détails sont également importants dans le cas d’un avis de résiliation écrit. Le document est-il signé à l’origine par le patron ou a-t-il seulement signé avec un cachet ? L’en-tête de la société qui donne la notification est-il correct ? Cela peut être important si vous êtes employé par une entreprise ayant de nombreuses filiales. La personne qui donne la notification a-t-elle une procuration ? En tant qu’employé, vous pouvez demander qu’on vous présente une procuration correspondante ! Et cela prolonge le délai de préavis.

Étape 3 : faites attention aux délais de préavis !

Il convient également d’examiner de près la question des délais. Après tout, un patron ne peut pas se contenter de saisir une date à laquelle la résiliation prend effet à sa discrétion. Le facteur décisif est ce qui est écrit dans le contrat de travail ou la convention collective. Il se peut que l’un de ces accords stipule qu’une personne ne peut être résiliée à proprement parler dès qu’elle a dépassé un certain âge ou une certaine durée de service.

La règle générale est que plus l’emploi est long, plus le délai de préavis est long. Par exemple, si vous êtes dans l’entreprise depuis dix ans, cela fait déjà quatre mois, à partir de la fin du mois. Important : ce délai ne commence pas à courir à la date figurant sur la lettre, mais uniquement à la date de remise de l’avis de résiliation.

Étape 4 : activez le comité d’entreprise !

Le comité d’entreprise, s’il existe, est d’une importance énorme, surtout en cas de licenciements. Cette instance de salariés doit être entendue avant chaque licenciement et peut au moins formuler une objection. Si le patron veut absolument se débarrasser de son employé, le comité d’entreprise ne pourra pas l’empêcher dans la plupart des cas. Mais il est toujours vérifié au tribunal si le comité d’entreprise a été correctement impliqué ; l’entreprise doit fournir tous les documents importants à cette fin. Dans le cas d’un licenciement pour raisons opérationnelles, le comité d’entreprise peut également avoir son mot à dire sur le choix du collègue qui serait le plus touché par un licenciement. L’employeur est tenu d’informer le comité d’entreprise des critères utilisés dans son processus de sélection sociale.

Étape 5 : attention, piège dans les accords de résiliation

Il vaut la peine de demander une assistance juridique pour les indemnités de licenciement et les accords de résiliation. Toute personne qui décide de signer un accord de résiliation reconnaît que la relation de travail est terminée. Il y a donc de bonnes raisons de peser le pour et le contre et de négocier durement. Les employés doivent également payer des impôts sur les indemnités de départ.

Étape 6 : informez l’agence pour l’emploi !

Le premier point de contact après la réception du préavis de licenciement est le bureau de placement. La loi stipule que vous devez vous y présenter immédiatement après avoir reçu les papiers. Cela signifie qu’en pratique et si le délai de préavis n’excède pas trois mois : au plus tard après trois jours. Cela s’applique également s’il y a un week-end entre les deux. Sinon, l’agence pour l’emploi peut bloquer l’allocation de chômage. Important : l’employeur doit informer la personne licenciée de ce fait ; cette omission peut également devenir importante dans un litige ultérieur.

Dans cette phase, le projet de référence de l’emploi propre doit également être pris en compte. Ceux qui font un effort à cet égard augmentent les chances que l’évaluation finale soit complète et positive. Après tout, en tant que salarié licencié, vous ne voulez pas gâcher vos chances de trouver rapidement un nouvel emploi intéressant. Et la preuve en est faite : il y a une vie professionnelle après la cessation d’activité !

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