Conversations bruyantes et cris d’enfants : le bruit continu ne doit pas être toléré par les voisins dans les immeubles à appartements

Publié le : 16 mars 20216 mins de lecture

Des conversations bruyantes et constantes, des enfants qui crient jusqu’à bien après 20 heures et un téléviseur à forte puissance, les voisins n’ont pas à supporter ce genre de bruit, surtout pas pendant les périodes de repos convenues dans le règlement intérieur. Selon le D.A.S Protection juridique Performance GmbH, le tribunal de grande instance de Munich a donc condamné une famille à l’omission et l’a menacée en cas d’infraction d’une ordonnance de paiement (AG Munich, Az. 281 C 17481/16).

Le bruit est l’un des sujets de dispute les plus fréquents entre voisins dans les maisons multifamiliales

Dans les maisons multifamiliales, le bruit est l’un des points de controverse les plus fréquents entre les différents locataires. Les lois municipales sur la protection contre le bruit réglementent souvent les périodes de repos, qui peuvent varier d’une municipalité à l’autre. Le contrat de location ou le règlement intérieur contient généralement des directives sur les périodes de repos. Cela est particulièrement important dans les immeubles d’habitation, où la considération mutuelle est essentielle.

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Une famille de Munich n’a pas respecté les périodes de repos, et a été poursuivie en justice

Si une famille ne respecte pas les périodes de repos de manière permanente, cela peut avoir des conséquences, comme l’a décidé le tribunal d’instance de Munich. En l’espèce, le règlement intérieur d’un immeuble d’habitation de Munich à plusieurs étages stipulait que les périodes de repos devaient être respectées entre 20 heures et 7 heures et entre 12 heures et 14 heures. Cependant, une famille de la maison n’a jamais respecté ces périodes de repos. Les locataires attiraient constamment l’attention de plusieurs voisins pendant les périodes de repos par des activités bruyantes, telles que :

  • Crier
  • Argumenter des conversations bruyantes
  • Utiliser le système mains libres
  • Passer des appels téléphoniques
  • Écouter de la musique forte et regarder la télévision
  • Passer l’aspirateur.

Les enfants étaient souvent très actifs bien après 20 heures et on pouvait les entendre clairement dans les appartements voisins en criant, en piétinant et en sautant. En outre, les locataires des autres appartements ont déclaré que jusqu’à six autres enfants leur rendaient visite plusieurs fois par semaine. Lorsqu’on lui a demandé d’être plus discret, le père de famille a seulement répondu qu’il avait le droit de faire et de ne pas faire ce qu’il voulait dans son appartement. Par conséquent, l’association des propriétaires de l’immeuble a poursuivi les locataires en justice pour obtenir une injonction.

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Le tribunal municipal de Munich a donné raison à l’association des copropriétaires. Selon les informations fournies par le D.A.S. Service de performance, le tribunal municipal de Munich a donné raison à l’association des copropriétaires. Le tribunal a interrogé plusieurs voisins comme témoins et a également pris en compte les registres de bruit qu’ils avaient faits. Celles-ci prouvent que le bruit a continué jusqu’après minuit dans certains cas. Le tribunal a jugé que le volume, la fréquence et les durées du bruit n’étaient pas compatibles avec un usage résidentiel normal. Bien que l’on puisse toujours s’attendre à ce que les enfants se comportent de manière bruyante et vivante, il existe des limites au niveau sonore des enfants.

Dans le cas en cours de négociation, le niveau de ce qui était acceptable pour les enfants avait été largement dépassé. En outre, les locataires s’étaient comportés sans pitié parce qu’ils refusaient de baisser le ton à la demande des voisins. Le tribunal d’instance de Munich a donc ordonné aux locataires d’éviter à l’avenir tout bruit excessif pendant les périodes de repos. Les télévisions, radios et autres appareils de divertissement ne peuvent être utilisés qu’au volume de la pièce. Les parents doivent également veiller à ce que les enfants ne dépassent pas un niveau de bruit acceptable.

La Cour fédérale de justice (BGH) avait déjà statué que le bruit des enfants avait également des limites. La Cour suprême fédérale (BGH) a statué que le bruit des enfants devait également avoir des limites. Un locataire a demandé au propriétaire de remédier à la nuisance sonore, d’établir un droit à la réduction et de rembourser le loyer payé sous réserve. Elle vivait dans un appartement du rez-de-chaussée d’une maison de huit familles construite vers 1900. Une famille avec deux jeunes enfants a emménagé dans l’appartement situé au-dessus. Selon la locataire, elle doit depuis lors vivre avec des nuisances sonores dues aux grondements, aux cris, aux sauts et aux piétinements. Elle a consigné les perturbations dans des registres de bruit détaillés et a réclamé une réduction de 50 % du loyer. Bien que le procès ait été infructueux devant les tribunaux locaux et régionaux, le BGH a annulé la décision du tribunal régional.

La raison : le tribunal régional aurait dû suivre de plus près les plaintes du locataire. Selon le BGH, le bruit des enfants ne constitue pas nécessairement une carence, mais la tolérance a ses limites. La qualité, la durée, l’heure et le type de bruit doivent être pris en compte.

L’avertissement dans le résumé du droit de la location

Les locataires d’immeubles à appartements ne doivent pas accepter en permanence le bruit des voisins, surtout pendant les périodes de repos. Une famille de Munich a été condamnée par le tribunal d’instance de Munich à une amende administrative en cas d’infraction à la loi.

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